Le prix des sapins de Noël varient selon leur taille, densité mais aussi selon leur variété.
Chaque année, les producteurs wallons coupent entre 4 et 5 millions de sapins. Aux consommateurs ensuite de choisir la variété qui trônera dans leur salon, le temps de ces festivités de fin d’année. Sur le marché, les prix varient très nettement d’une espèce à l’autre. Alors qu’un Épicéa coûte en moyenne 30 euros, il faut compter 50 euros pour se procurer un Nordmann. Une différence de prix largement perceptible qui s’explique en partie par la qualité de l’arbre.
“Un Nordmann a entre 7 et 10 ans avant d’être coupé, donc c’est 7 à 10 années de soins et de travaux”, argue Jonathan Rigot,président de l’Union ardennaise des Pépiniéristes, au micro de Jean-François Six. Par conséquent, c’est le Nordmann qui domine actuellement le marché. Connu pour sa robustesse, ses aiguilles douces ainsi que pour son adaptation à la chaleur des foyers, il est donc traditionnellement plus vendu que les autres espèces.
85% des sapins sont exportés
Le coût varie également selon la hauteur de l’arbre, son conditionnement et son emballage. Des films plastiques, filets ou emballages personnalisés, les consommateurs sauront ainsi trouver la formule qui leur convient.
En Belgique, seuls 15% des Nordmann ou Épicéas produits sont vendus sur le territoire. Les 85% restants sont exportés vers les pays voisins tels que la France, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas.